Et si l’avenir du film pour adulte résidait dans les nouvelles technologies, et plus précisément dans la réalité virtuelle ? C’est en tout cas vers ces outils que se tournent les grosses écuries du X, à l’image de Dorcel ou Hustler.
Comment faire revenir, et surtout retenir les spectateurs qui désertent les cinémas spécialisés et les productions payantes au profit des nombreux tubes gratuits sur internet ? A l’image de Dorcel, qui présentait à l’occasion du MipCom (marché international des contenus audiovisuels) sa première production en 3D et à 360°, de plus en plus de maisons de production se tournent vers les nouvelles technologies.
Un porno dont vous êtes le héros
Son sur les oreilles et casque sur les yeux, les nouvelles possibilités de totale immersion grâce à la 3D constituent semble-t-il le nouvel eldorado des producteurs de contenus pour adulte. « Au bout d’une minute, vous oubliez l’endroit où vous vous trouvez« , s’extasie Ghislain Faribeault, vice-président de Dorcel. Une immersion totale donc, à mille lieux du POV gratuit que propose internet.
Une technologie qui coûte cher
Mais le sexe en réalité virtuelle a un prix, aussi bien pour le producteur que pour le spectateur. Dorcel explique ainsi qu’une production de ce type coûte dix fois plus cher qu’un film X classique. Le coût est aussi évidemment plus élevé pour le spectateur, qui doit acheter un équipement nouveau, et donc onéreux. Pour Nathanael Kalfa, responsable Europe de l’écurie Penthouse, cette nouvelle consommation de films X s’adresse alors à « un public limité« .
Mais avec le développement futur de ces nouveaux dispositifs à grande échelle, le prix devrait finir par baisser dans les prochaines années. A ce moment là alors, le fait de s’être placé sur le créneau de la 3D pourra s’avérer payant. C’est pourquoi de nombreuses boites de production, à l’image de Penthouse, avoue rester « à l’écoute des nouvelles tendances« .